Se connecter | S'inscrire
  • ACCUEIL
  • ACTU MÉDICALE
  • Fréquence Médicale TV
    • La médecine au féminin
    • Les mercredis de la pratique
    • LES JEUDIS DE LA FORMATION
    • LES JEUDIS DES PROFESSIONS SANTÉ
    • Univers médecins
  • CONGRÈS
  • SPÉCIALITÉS
    • Addictologie
    • Allergologie
    • Cardiologie
    • Chirurgie
    • Dentaire
    • Dermatologie
    • Diabétologie
    • Endocrinologie
    • Gastroentérologie
    • Gynéco-obstétrique
    • Hématologie
    • Infectiologie
    • Médecine Générale
    • Néphrologie
    • Neurologie
    • Nutrition
    • Oncologie
    • Ophtalmologie
    • Pédiatrie
    • Phlébologie
    • Pneumologie
    • Psychiatrie
    • Rhumatologie - Orthopédie
    • Sexologie
    • Urologie
  • PARTENARIATS
    • Opéra
  • vos patients en parlent
ACCUEIL
PARTENARIATS
Opéra
L'ACTU MÉDICALE
LES JEUDIS DE LA FORMATION
CONGRÈS
LES SPÉCIALITÉS
vos patients en parlent
CHARTE ÉDITORIALE
CONDITIONS D'UTILISATION
Rechercher
édition du Mercredi 20 Février 2019
Vu Dans
LA PRESSE
ACCUEIL
>
VU DANS LA PRESSE
>
Complémentaires : les salariés moins bien remboursés

Complémentaires : les salariés moins bien remboursés

par Stéphany Gardier

C’était une des mesures phares de la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine et votée en décembre 2015. Rendre obligatoires les complémentaires santé pour tous les salariés. Une mesure qui avait été âprement débattue : les contrats responsables mis en place par les assurances complémentaires dans le cadre du déploiement de cette mesure en inquiétaient plus d’un. A raison, si l'on en croit l’étude menée par le cabinet de conseil Mercer, relayée par Le Parisien. Moins d’un an après la mise en place de ces contrats, les chiffres confirment que les restes à charge ont augmenté, parfois, ils ont même doublé.

Ces contrats responsables, qui plafonnent les remboursements, avaient pour objectif premier, selon la ministre de la Santé, de limiter les dépassements d’honoraires. Dans les faits, ce sont surtout les frais remboursés aux assurés qui ont bel et bien baissé : le reste à charge a progressé de 130 %, relève le cabinet Mercer, passant de 2 euros en moyenne à 4,60. Les consultations chez les généralistes n’ont, elles, généré « que » 20 % de reste à charge supplémentaires. Mais en ce qui concerne les hospitalisations, là encore, les chiffres ont quasiment doublé, le montant payé par le patient est passé d’un peu plus de 8 euros à près de 17. Mercer souligne que si, pour l’heure, 95,6 % des actes sont remboursés en totalité, « le nombre de fois où le patient y va de sa poche a quasiment doublé pour les actes de spécialistes ».

Pour limiter les frais à leur charge, les assurés ont adopté deux stratégies : d’une part, changer de médecin et s’orienter vers des praticiens qui facturent moins cher, ou ont signé un contrat d’accès aux soins (CAS) avec la Caisse nationale d’assurance maladie. D’autre part, beaucoup ont cédé à l’option de la surcomplémentaire pour retrouver un niveau de remboursement équivalent à celui de leur ancien contrat. Une démarche qui touche principalement les salariés les plus modestes, qui ont le plus de mal à faire face aux restes à charge potentiels. Mais s’assurer mieux à un coût, loin d’être négligeable pour des revenus moyens, 240 euros par an en moyenne, estime le cabinet.

Des chiffres qui viendront sans doute renforcer les inquiétudes soulevées par le programme santé du candidat de la droite à l’élection présidentielle. François Fillon propose en effet de revoir la répartition des paniers de soins, et de faire tomber dans l’escarcelle des complémentaires toutes les affections bénignes.

Vu Dans
LA PRESSE
ACCUEIL
>
VU DANS LA PRESSE
>
Complémentaires : les salariés moins bien remboursés

Complémentaires : les salariés moins bien remboursés

par Stéphany Gardier
Publié le 29.11.2016 à 13h43
A A

C’était une des mesures phares de la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine et votée en décembre 2015. Rendre obligatoires les complémentaires santé pour tous les salariés. Une mesure qui avait été âprement débattue : les contrats responsables mis en place par les assurances complémentaires dans le cadre du déploiement de cette mesure en inquiétaient plus d’un. A raison, si l'on en croit l’étude menée par le cabinet de conseil Mercer, relayée par Le Parisien. Moins d’un an après la mise en place de ces contrats, les chiffres confirment que les restes à charge ont augmenté, parfois, ils ont même doublé.

Ces contrats responsables, qui plafonnent les remboursements, avaient pour objectif premier, selon la ministre de la Santé, de limiter les dépassements d’honoraires. Dans les faits, ce sont surtout les frais remboursés aux assurés qui ont bel et bien baissé : le reste à charge a progressé de 130 %, relève le cabinet Mercer, passant de 2 euros en moyenne à 4,60. Les consultations chez les généralistes n’ont, elles, généré « que » 20 % de reste à charge supplémentaires. Mais en ce qui concerne les hospitalisations, là encore, les chiffres ont quasiment doublé, le montant payé par le patient est passé d’un peu plus de 8 euros à près de 17. Mercer souligne que si, pour l’heure, 95,6 % des actes sont remboursés en totalité, « le nombre de fois où le patient y va de sa poche a quasiment doublé pour les actes de spécialistes ».

Pour limiter les frais à leur charge, les assurés ont adopté deux stratégies : d’une part, changer de médecin et s’orienter vers des praticiens qui facturent moins cher, ou ont signé un contrat d’accès aux soins (CAS) avec la Caisse nationale d’assurance maladie. D’autre part, beaucoup ont cédé à l’option de la surcomplémentaire pour retrouver un niveau de remboursement équivalent à celui de leur ancien contrat. Une démarche qui touche principalement les salariés les plus modestes, qui ont le plus de mal à faire face aux restes à charge potentiels. Mais s’assurer mieux à un coût, loin d’être négligeable pour des revenus moyens, 240 euros par an en moyenne, estime le cabinet.

Des chiffres qui viendront sans doute renforcer les inquiétudes soulevées par le programme santé du candidat de la droite à l’élection présidentielle. François Fillon propose en effet de revoir la répartition des paniers de soins, et de faire tomber dans l’escarcelle des complémentaires toutes les affections bénignes.

Vu Dans la presse

Complémentaires : les salariés moins bien remboursés

Par Stéphany Gardier
+A -A
29.11.2016 à 13h43

C’était une des mesures phares de la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine et votée en décembre 2015. Rendre obligatoires les complémentaires santé pour tous les salariés. Une mesure qui avait été âprement débattue : les contrats responsables mis en place par les assurances complémentaires dans le cadre du déploiement de cette mesure en inquiétaient plus d’un. A raison, si l'on en croit l’étude menée par le cabinet de conseil Mercer, relayée par Le Parisien. Moins d’un an après la mise en place de ces contrats, les chiffres confirment que les restes à charge ont augmenté, parfois, ils ont même doublé.

Ces contrats responsables, qui plafonnent les remboursements, avaient pour objectif premier, selon la ministre de la Santé, de limiter les dépassements d’honoraires. Dans les faits, ce sont surtout les frais remboursés aux assurés qui ont bel et bien baissé : le reste à charge a progressé de 130 %, relève le cabinet Mercer, passant de 2 euros en moyenne à 4,60. Les consultations chez les généralistes n’ont, elles, généré « que » 20 % de reste à charge supplémentaires. Mais en ce qui concerne les hospitalisations, là encore, les chiffres ont quasiment doublé, le montant payé par le patient est passé d’un peu plus de 8 euros à près de 17. Mercer souligne que si, pour l’heure, 95,6 % des actes sont remboursés en totalité, « le nombre de fois où le patient y va de sa poche a quasiment doublé pour les actes de spécialistes ».

Pour limiter les frais à leur charge, les assurés ont adopté deux stratégies : d’une part, changer de médecin et s’orienter vers des praticiens qui facturent moins cher, ou ont signé un contrat d’accès aux soins (CAS) avec la Caisse nationale d’assurance maladie. D’autre part, beaucoup ont cédé à l’option de la surcomplémentaire pour retrouver un niveau de remboursement équivalent à celui de leur ancien contrat. Une démarche qui touche principalement les salariés les plus modestes, qui ont le plus de mal à faire face aux restes à charge potentiels. Mais s’assurer mieux à un coût, loin d’être négligeable pour des revenus moyens, 240 euros par an en moyenne, estime le cabinet.

Des chiffres qui viendront sans doute renforcer les inquiétudes soulevées par le programme santé du candidat de la droite à l’élection présidentielle. François Fillon propose en effet de revoir la répartition des paniers de soins, et de faire tomber dans l’escarcelle des complémentaires toutes les affections bénignes.

nous vous recommandons
Partager

Envoyer à un ami

Votre Nom :
Votre Email :
Email de votre ami:
Nom de votre ami:
Laisser votre message:
Combien font 5 + 2 ? :


par spécialités

Cardiologie
Actu médicale
Mardi 19.02.2019

Transgenres sous hormonothérapie : attention au risque d'AVC et de crise cardiaque


Diabétologie
Actu médicale
Jeudi 07.02.2019

Obésité : le by-pass peut venir à bout du diabète de type 2


Pneumologie
Congrès
Mercredi 13.02.2019

CPLF 2019 : Temps Forts en pneumologie


Oncologie
Actu médicale
Mardi 19.02.2019

Cancer de la prostate : intérêt d'un nouveau traitement dans les formes non-métastasées


Hématologie
Actu médicale
Lundi 11.02.2019

Myélofibrose : une stimulation excessive des macrophages par la vitamine D


Rhumatologie
-
Orthopédie
Actu médicale
Vendredi 15.02.2019

Prothèses articulaires : très bonne efficacité à long terme des prothèses de hanche et de genou


Psychiatrie
Actu médicale
Jeudi 14.02.2019

Cannabis : les adolescents qui en consomment se suicident plus


Urologie
Actu médicale
Mardi 19.02.2019

Cancer de la prostate : intérêt d'un nouveau traitement dans les formes non-métastasées


Addictologie
Actu médicale
Mardi 19.02.2019

Alcool : près de 41 000 décès lui sont attribués chaque année en France


Nutrition
Actu médicale
Lundi 18.02.2019

Boissons light : elles sont associées à une augmentation du risque d'AVC


Pédiatrie
Actu médicale
Mercredi 20.02.2019

Fièvre du nourrisson : un nouvel test pour aider au diagnostic des infections bactériennes


Dermatologie
Débat
Mardi 05.02.2019

Interview vidéo à l’ESMO 2019


Dentaire
Actu médicale
Mardi 29.01.2019

Fluor : comment réduire massivement le nombre de caries des enfants



médicaments

Remplir le champ de recherche
répertoire de l’ANSM

Suivez-nous
Suivez-nous
Qui sommes-nous    |     Mentions légales
Confirmation
Un e-mail automatique de confirmation vient d’être envoyé à l’adresse e-mail suivante :
maher.rakrouk@watozeur.com
L’adresse est incorrecte ? Corrigez-là en éditant votre profil dans la rubrique Mon Compte.
Si vous ne recevez pas d’ici quelques minutes notre e-mail de confirmation, merci de vérifier qu’il ne se trouve pas dans vos « spams » ou « courriers indésirables ».
Merci de votre intérêt pour notre site.