Après le Brexit

Agence européenne du médicament : Lille candidate officielle

Lille a été choisie pour représenter la candidature de la France, afin d’accueillir lAagence européenne du médicament basée à Londres.

  • Par Suzanne Tellier
  • jpgon/epictura
  • 22 Avr 2017
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    Ce sera Lille. Le gouvernement français a décidé de présenter la candidature de la ville pour accueillir l'Agence européenne du médicament (EMA), appelée à déménager dans la foulée du Brexit. Ce mercredi, Bernard Cazeneuve a annoncé son choix dans un communiqué.

    « Dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'Agence européenne du médicament (EMA), actuellement basée à Londres, devra être relocalisée au sein d'un État membre de l'Union européenne », explique le Premier ministre.

    8 villes candidates

    Huit villes françaises s'étaient portées candidates : Lens-Liévin, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Paris Sud-Villejuif, Strasbourg et Toulouse. Leurs dossiers ont été examinés par un comité chargé d'identifier le territoire offrant « à la France, dans les négociations à venir avec les autres États membres, les meilleures chances de succès », précise le texte.

    Le choix s’est finalement porté sur Lille, en raison de sa « position idéale au cœur de l'Europe » et par le fait que « la France dispose d'un écosystème de santé (recherche, innovation, industrie) exceptionnel, dont Lille est l'un des pôles majeurs ».

    Atout industriel

    La maire PS de Lille, Martine Aubry, s'est aussitôt félicitée de cette décision dans un communiqué. « Ce choix me réjouit d'autant plus fortement qu'il est la reconnaissance des nombreux atouts de notre ville et de notre métropole d'envergure européenne, en termes de recherche, d'innovation et d'industrie en santé », peut-on lire.

    L’industrie pharmaceutique française, représentée par le Leem, s’est jointe à ces déclarations d’enthousiasme. L’implantation de l’EMA à Lille « permettrait de conforter la place de la France dans le domaine de la santé et plus particulièrement du médicament », écrit le syndicat dans un communiqué.

    « Sillon d’experts »

    « L’arrivée de l'EMA - et de ses 900 salariés - en France serait une source de dynamisme et de rayonnement scientifique international pour le pays car l’agence drainerait dans son sillon de nombreux experts scientifiques internationaux, ainsi qu’un grand nombre de fonctionnaires européens hautement qualifiés », se réjouit le Leem, qui se dit « prêt à travailler avec le gouvernement français et les institutions européennes pour porter efficacement cette candidature ».

    L’EMA (European Medicines Agency) est chargée d’évaluer les produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux) et de délivrer leur autorisation de mise sur le marché européen – en France, son équivalent est l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

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    JDF