Et mis en examen

Trafic de médicaments : deux Britanniques arrêtés en France

Deux Britanniques ont été mis en examen dans la Manche. Ils sont soupçonnés de participer à un trafic de médicaments international non autorisés. Sur Internet et aussi Facebook. 

  • Par Julien Prioux
  • innovatedcaptures/epictura
  • 26 Fév 2017
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    Âgés de 42 et 51 ans, deux ressortissants Britanniques ont été arrêtés lundi dernier dans la Manche (Normandie) dans le cadre d'une information judiciaire du pôle santé publique de Paris. Selon une source judiciaire, ils sont soupçonnés de participer à un trafic international de médicaments non autorisés sur Internet.

    Mis en examen, ces Britanniques promettaient de guérir le cancer, la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson et même l'autisme grâce à deux molécules miraculeuses : la GcMAF et la Goleic. Celles-ci étaient même censées immuniser le corps humain contre toutes sortes de maladies.

    Une page Facebook comme vitrine

    Dans les faits, Le Parisien raconte que la dose, le plus souvent des fioles de quelques millilitres, était vendue jusqu'à 500 € aux clients. Les dirigeants de ce faux laboratoire animaient aussi une page Facebook où de faux malades assuraient être guéris. D'autres prétendaient qu'en quelques jours leurs tumeurs avaient « reculé de 60 % »...

    « Ce commerce illicite concernait principalement des ventes très lucratives effectuées par Internet au profit de particuliers résidant dans une cinquantaine de pays », a précisé vendredi dernier la Gendarmerie nationale dans un communiqué.

    5 400 colis envoyés vers Cherbourg 

    Plusieurs laboratoires clandestins ont ainsi été découverts dans la Manche et 320 000 euros saisis au titre des avoirs criminels de la société nommée Immuno Biotech ou First Immune en fonction des pays où les deux comparses ont déjà sévi.

    Au total, sur une période de dix-huit mois, plus de 5 400 colis auraient été envoyés, rien que dans les environs de Cherbourg, par ce réseau démantelé par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP). L'homme a été placé en détention provisoire et la femme laissée libre sous contrôle judiciaire.

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    JDF