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Zika : les variations du virus ont permis sa propagation
Epidémie en Amérique du Sud

Zika : les variations du virus ont permis sa propagation

par Audrey Vaugrente
C'est parce qu'il a beaucoup muté que le virus Zika a autant voyagé sur la planète, jusqu'en Amérique du Sud. Des chercheurs le démontrent par l'analyse de 40 souches.
Zika : les variations du virus ont permis sa propagation
Katja Schulz/Flickr

Depuis sa découverte en 1947, le virus Zika a parcouru un long chemin, y compris sur le plan génétique. Ce sont justement ces nombreuses modifications qui expliquent pourquoi le flavivirus s’est si bien propagé dans le monde, de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Pour parvenir à ces conclusions, une équipe de l’Université de Californie à Los Angeles (Etats-Unis) et de l’Académie chinoise des sciences médicales a analysé 40 souches différentes. Les résultats sont publiés dans Cell Host & Microbe.

Une forte variabilité

Ces souches ont été isolées à partir de l’homme, pour la plupart, mais aussi du moustique (10) et du singe (1). Dans l’ensemble, elles appartiennent à deux grandes familles : la lignée africaine – issue de l’épidémie du Nigéria de 1968 – et la lignée asiatique – issue de l’épidémie de Malaysie de 1966. Mais la majorité des souches présentent plus de similitudes avec la famille malaysienne, particulièrement les plus récentes. Les épidémies les plus récentes, en Micronésie et en Polynésie française, ont par exemple un ancêtre commun.

L’analyse révèle des modifications significatives au niveau de la structure de Zika au cours des 50 dernières années. Une altération sans doute due à la forte variabilité d’une protéine du virus. Tous ces changements ne l’ont pas affaibli, loin de là. Selon Genhong Cheng, co-auteur de l’étude, ils peuvent « au moins en partie, expliquer pourquoi le virus a exprimé une telle capacité à se répandre de manière exponentielle dans la population humaine des Amériques ».

Un virus plus résistant

Concrètement, les modifications structurelles favorisent la réplication de Zika et sa capacité à échapper au système immunitaire humain. C’est en tout cas l’hypothèse des auteurs, qui doivent encore la confirmer sur un modèle expérimental. Les chercheurs ont aussi prévu de poursuivre leurs travaux de séquençage. L’objectif : mieux comprendre l’action de la souche responsable de l’épidémie actuelle et l’isoler chez le moustique.

Ces projets sont d’autant plus nécessaires que le rythme de propagation du virus ne semble pas ralentir dans la zone touchée. Rien que dans les départements et territoires d’outre-mer, des milliers de cas ont été relevés. La Martinique est de loin la plus durement touchée, avec 16 650 cas évocateurs. Parmi les femmes enceintes infectées par le virus Zika, deux sont porteuses d’un fœtus microcéphale et une d’un fœtus porteur d’une malformation fœtale. Aucun décès lié à l’infection n’est à déplorer à ce jour.

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Zika : les variations du virus ont permis sa propagation
Epidémie en Amérique du Sud

Zika : les variations du virus ont permis sa propagation

par Audrey Vaugrente
C'est parce qu'il a beaucoup muté que le virus Zika a autant voyagé sur la planète, jusqu'en Amérique du Sud. Des chercheurs le démontrent par l'analyse de 40 souches.
Zika : les variations du virus ont permis sa propagation
Katja Schulz/Flickr
Publié le 18.04.2016 à 16h34
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Depuis sa découverte en 1947, le virus Zika a parcouru un long chemin, y compris sur le plan génétique. Ce sont justement ces nombreuses modifications qui expliquent pourquoi le flavivirus s’est si bien propagé dans le monde, de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Pour parvenir à ces conclusions, une équipe de l’Université de Californie à Los Angeles (Etats-Unis) et de l’Académie chinoise des sciences médicales a analysé 40 souches différentes. Les résultats sont publiés dans Cell Host & Microbe.

Une forte variabilité

Ces souches ont été isolées à partir de l’homme, pour la plupart, mais aussi du moustique (10) et du singe (1). Dans l’ensemble, elles appartiennent à deux grandes familles : la lignée africaine – issue de l’épidémie du Nigéria de 1968 – et la lignée asiatique – issue de l’épidémie de Malaysie de 1966. Mais la majorité des souches présentent plus de similitudes avec la famille malaysienne, particulièrement les plus récentes. Les épidémies les plus récentes, en Micronésie et en Polynésie française, ont par exemple un ancêtre commun.

L’analyse révèle des modifications significatives au niveau de la structure de Zika au cours des 50 dernières années. Une altération sans doute due à la forte variabilité d’une protéine du virus. Tous ces changements ne l’ont pas affaibli, loin de là. Selon Genhong Cheng, co-auteur de l’étude, ils peuvent « au moins en partie, expliquer pourquoi le virus a exprimé une telle capacité à se répandre de manière exponentielle dans la population humaine des Amériques ».

Un virus plus résistant

Concrètement, les modifications structurelles favorisent la réplication de Zika et sa capacité à échapper au système immunitaire humain. C’est en tout cas l’hypothèse des auteurs, qui doivent encore la confirmer sur un modèle expérimental. Les chercheurs ont aussi prévu de poursuivre leurs travaux de séquençage. L’objectif : mieux comprendre l’action de la souche responsable de l’épidémie actuelle et l’isoler chez le moustique.

Ces projets sont d’autant plus nécessaires que le rythme de propagation du virus ne semble pas ralentir dans la zone touchée. Rien que dans les départements et territoires d’outre-mer, des milliers de cas ont été relevés. La Martinique est de loin la plus durement touchée, avec 16 650 cas évocateurs. Parmi les femmes enceintes infectées par le virus Zika, deux sont porteuses d’un fœtus microcéphale et une d’un fœtus porteur d’une malformation fœtale. Aucun décès lié à l’infection n’est à déplorer à ce jour.

Vu Dans la presse

Epidémie en Amérique du Sud

Zika : les variations du virus ont permis sa propagation

Par Audrey Vaugrente
+A -A
18.04.2016 à 16h34
Katja Schulz/Flickr

Depuis sa découverte en 1947, le virus Zika a parcouru un long chemin, y compris sur le plan génétique. Ce sont justement ces nombreuses modifications qui expliquent pourquoi le flavivirus s’est si bien propagé dans le monde, de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Pour parvenir à ces conclusions, une équipe de l’Université de Californie à Los Angeles (Etats-Unis) et de l’Académie chinoise des sciences médicales a analysé 40 souches différentes. Les résultats sont publiés dans Cell Host & Microbe.

Une forte variabilité

Ces souches ont été isolées à partir de l’homme, pour la plupart, mais aussi du moustique (10) et du singe (1). Dans l’ensemble, elles appartiennent à deux grandes familles : la lignée africaine – issue de l’épidémie du Nigéria de 1968 – et la lignée asiatique – issue de l’épidémie de Malaysie de 1966. Mais la majorité des souches présentent plus de similitudes avec la famille malaysienne, particulièrement les plus récentes. Les épidémies les plus récentes, en Micronésie et en Polynésie française, ont par exemple un ancêtre commun.

L’analyse révèle des modifications significatives au niveau de la structure de Zika au cours des 50 dernières années. Une altération sans doute due à la forte variabilité d’une protéine du virus. Tous ces changements ne l’ont pas affaibli, loin de là. Selon Genhong Cheng, co-auteur de l’étude, ils peuvent « au moins en partie, expliquer pourquoi le virus a exprimé une telle capacité à se répandre de manière exponentielle dans la population humaine des Amériques ».

Un virus plus résistant

Concrètement, les modifications structurelles favorisent la réplication de Zika et sa capacité à échapper au système immunitaire humain. C’est en tout cas l’hypothèse des auteurs, qui doivent encore la confirmer sur un modèle expérimental. Les chercheurs ont aussi prévu de poursuivre leurs travaux de séquençage. L’objectif : mieux comprendre l’action de la souche responsable de l’épidémie actuelle et l’isoler chez le moustique.

Ces projets sont d’autant plus nécessaires que le rythme de propagation du virus ne semble pas ralentir dans la zone touchée. Rien que dans les départements et territoires d’outre-mer, des milliers de cas ont été relevés. La Martinique est de loin la plus durement touchée, avec 16 650 cas évocateurs. Parmi les femmes enceintes infectées par le virus Zika, deux sont porteuses d’un fœtus microcéphale et une d’un fœtus porteur d’une malformation fœtale. Aucun décès lié à l’infection n’est à déplorer à ce jour.

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