Sondage Ifop

Orgasme : la moitié des Françaises n'atteignent pas le 7ème ciel

A l'occasion de la Journée mondiale de l'orgasme, une enquête internationale montre que les Françaises ont plus de difficulté à jouir que leurs voisines italiennes ou néérlandaises.

  • Par Anne-Laure Lebrun
  • Gerard Fritz / Rex Feat/REX/SIPA
  • 18 Déc 2015
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    Dans la course au plaisir et à la jouissance, les Françaises sont loin derrière. Dans le monde, elles ont, en effet, la vie sexuelle la moins épanouie, selon une grande enquête Ifop réalisée auprès de 8 000 femmes européennes et nord américaines.

    A en croire ce sondage, dévoilé ce vendredi, près de la moitié des Françaises admettent avoir « assez régulièrement » des difficultés à atteindre l’orgasme, soit le niveau le plus élevé de tous les pays investigués dans le cadre de l’enquête.

    Les Canadiennes et les Italiennes sont aussi à la peine : 46 % atteignent difficilement l’orgasme. En revanche, on envie les Néerlandaises : moins d'un tiers seulement reconnaît des difficultés à connaître l'extase.

    Autre enseignement : « 37% des Françaises ont joui “au moins une fois par semaine" ces trois derniers mois, soit la plus faible proportion observée dans les pays interrogés en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord », indique l’Ifop.

    De manière générale, la moitié des Françaises ont joui souvent avec leur partenaire dans leur vie. Là encore, les Pays-Bas décrochent la palme de la sexualité épanouie.

    Lors de leur dernier rapport, 25 % des Françaises n’ont pas eu d’orgasme. C’est presque deux fois plus élevée que chez les Néerlandaises (15%). Alors pour ne pas froisser leur partenaire, les Françaises simulent. Elles sont mêmes les championnes de la simulation à l’image de Sally dans le film mythique Quand Harry rencontre Sally.

    Qu'est ce qui cloche ?

    Mais à qui la faute ? Que font les Néerlandais que les Français ne font pas ? Pourquoi la moitié des femmes françaises n’ont pas droit au 7ème ciel ?

    En France plus qu’ailleurs, la sexualité serait trop « phallocentrée ». En effet, 82% des Françaises pratiquent « souvent » la pénétration contre 73 % aux Pays Bas, et 60 % en Grande-Bretagne. Or, l’orgasme féminin n’est pas soumis aux mêmes stimuli que celui de l’homme. Et la pénétration vaginale est la pratique sexuelle déclenchant le moins d’orgasme chez une femme.

    A l’inverse, les pratiques sexuelles comme la masturbation ou la double stimulation, clitoridienne et vaginale, qui éveillent beaucoup plus le plaisir d’une femme sont très peu pratiquées par les Françaises.

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    JDF