PSG-Nicosie

Talalgie : pourquoi Zlatan n'a pas repris la compétition

L 'attaquant parisien se remet doucement de sa talalgie. Si Les premiers signes sont encourageants, mais il faudra encore un peu quelques semaines avant de le revoir sur le terrain. 

  • Par Marion Guérin
  • Tom Jenkins/The Guardian/SIPA
Mots-clés :
  • 05 Nov 2014
  • A A

    Zlatan Ibrahimovicne foulera pas la pelouse du Parc des Princes ce mercredi soir. Pour affronter Nicosie, les footballeurs du PSG devront à nouveau faire sans leur attaquant vedette Pourtant, le joueur suédois se rétablit promptement de sa talalgie ; il a même déclaré ne plus « ressentir de douleur », selon des propos rapportés par Laurent Blanc, l’entraîneur. Mais il a « peur d’une rechute ». Oui, même Zlatan a peur.

    3 semaines maximum
    Au-delà de la leçon d’humilité, le joueur parisien a raison de craindre une récidive. Et s’il vient de reprendre les entrainements, avec succès, il faudra attendre un peu pour le voir sur le terrain… Depuis 7 semaines, Zlatan suit un parcours de remise à niveau (d’excellence), dont le maître mot est : progressivité.

    « Après une talalgie, une phase de remise en charge s’installe – d’abord pas de sport, puis des trottinements, beaucoup de repos…, résume le Dr Christophe Piat, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil). L’absence de douleur montre qu’il récupère plutôt vite. Certains doivent s’arrêter pendant un an ! »

    Mais il est hors de question de rompre ce rythme et de le faire jouer ce soir. « Il pourrait "réveiller" la tendinite, ou se faire une fracture de fatigue ». Pronostic de ce médecin bien renseigné : « 10 ou 15 jours – 3 semaines maximum. Il reviendra petit à petit. Laurent Blanc le fera sans doute jouer la deuxième mi-temps d’un match. Et c’est la bonne stratégie : en agissant en bon médecin, on agit en bon entraineur ».

    La surcharge, à l’origine de sa talalgie
    Toute cette sagesse ne vient pas de nulle part. Car tout athlète qu’il soit, Zlatan n’a plus ses vingt ans, et il ne récupère pas à la même allure. A 33 ans, la talalgie qu’il a contractée est directement liée à l’usage excessif qu’il fait de ses pieds. D’ailleurs, c’est une inflammation que l’on constate habituellement chez des sujets plus âgés. « Au final, il a tellement utilisé ses pieds qu’il a probablement ceux d’un homme de 55 ans », explique Christophe Piat.

    Mais a priori, cette mauvaise passe ne devrait pas laisser de séquelles. « Il est en mesure de récupérer, très rapidement, un excellent niveau. Les talalgises ne laissent pas de symptômes durables ».

    Pour laisser un commentaire, Connectez-vous par ici.
    

    JDF