Partez la conscience tranquille

Prendre des vacances est bon pour la santé

Qu'il s'agisse de diminuer le stress, d'éviter les maladies cardiovasculaires, de booster sa libido ou de faire le plein de vitamine D, partir en vacances est très bon pour la santé et c'est scientifiquement prouvé. 

  • Par Raphaëlle de Tappie
  • Yumi mini/iStock
  • 07 Jul 2019
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    Alors que des centaines de milliers de Français s’apprêtent à prendre la route des vacances, certains culpabilisent toujours de quitter leur travail alors qu’il y a encore tant à faire. Pourtant, prendre des vacances est bon pour la santé mentale et physique, c’est prouvé par la science. Pour vous aider à soulager votre conscience, Pourquoi Docteur fait ici un tour non exhaustif des bienfaits connus des congés.

    C’est bon pour le cœur

    En juin, une étude parue dans la revue Psychology and Health a montré que les vacances avaient un effet bénéfique pour le cœur. En étudiant 63 travailleurs ayant droit à des congés payés, ils ont observé que "les gens qui avaient pris des vacances plus fréquemment l’année passée avaient moins de risques de développer des syndromes et des symptômes métaboliques".  

    "Le syndrome métabolique est une collection de facteurs de risques pour la maladie cardiovasculaire. Plus vous en présentez, plus vous avez un risque de développer une maladie cardiovasculaire", était-il précisé. Ainsi, partir en vacances réduit le risque de développer une maladie cardiovasculaire. 

    Ca permet de vivre plus longtemps

    L’été dernier, une autre étude présentée au Congrès de la société européenne de la Cardiologie allait dans le même sens en appuyant sur la diminution du stress pendant les vacances et son impact a long terme sur la longévité. Les chercheurs avaient suivi des années durant un millier d’hommes nés entre 1919 et 1934. Parmi ces participants, tous présentaient au moins un facteur de risque de maladie cardiovasculaire (fumeur, pression sanguine élevée, cholestérol élevé, intolérance au glucose, surpoids…).

    Les scientifiques ont comparé modification de l'hygiène de vie pour des habitudes plus seines et vacances régulières. Résultat : un mode de vie très sain ne compense aucunement le manque de repos. Car les vacances les plus courtes étaient associées à un plus fort taux de mortalité.

    Ainsi, entre 1997 et 2004, les hommes qui avaient pris trois semaines ou moins de vacances annuelles présentaient 37% de risques de plus de mourir que ceux qui avaient pris plus de trois semaines de congés. En conclusion, les vacances aident à soulager le stress et à vivre plus longtemps.

    Ca booste la libido 

    Qu’il s’agisse des couples ou d’aventures estivales, la sexualité des Européens est boostée en période de vacances. Selon un sondage effectué pour Lastminute.com lors de l’été 2017, ils seraient en effet 37% à être sexuellement actifs pendant cette période.

    Dans le détail, les Espagnols seraient ceux qui s’en donnaient le plus à cœur joie : 45% d’entre eux assurent faire l’amour plus souvent. Arrivent ensuite les Italiens (38%), les Français (35%) et les Britanniques (29%). Mais avant de vous laisser emporter par l’air doux de l’été, pensez à vous protéger des infections sexuellement transmissibles, elles aussi en hausse pendant les périodes de vacances.

    C’est bon pour faire le plein de vitamine D

    Qui dit vacances d’été dit soleil (à moins que vous ayez décidé de partir au fin fond de l’Antarctique). Et, lorsqu’elle est associée à la lumière naturelle, la peau synthétise de la vitamine D, extrêmement bénéfique pour l’organisme. Parmi ces nombreux bienfaits, il a notamment été prouvé que cette vitamine pouvait augmenter les fibres musculaires, améliorant en outre les capacités sportives des personnes.

    Elle est également connue pour jouer un rôle dans la structure et la fonction cardiaque. Une carence en vitamine D peut ainsi entraîner des déficits cardiovasculaires. En juin dernier, une étude réalisée sur des femmes de plus de 55 ans a également montré que celles qui présentaient une forte concentration en vitamine D avaient cinq fois moins de risque de développer un cancer du sein que les autres.

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    JDF