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Choléra : pourquoi la maladie fait peur
Epidémie au Yémen

Choléra : pourquoi la maladie fait peur

par Ambre Amias
L’épidémie au Yémen est caractéristique d’une maladie qui frappe les pays pauvres ou en proie à des guerres et des catastrophes.
Choléra : pourquoi la maladie fait peur
Hani Mohammed/AP/SIPA

Il frappe le Yémen de plein fouet. Le choléra a déjà fait 789 victimes mortelles et infecté 100 000 personnes dans ce pays rongé par la guerre. L’épidémie déclarée fin avril se propage à une vitesse fulgurante, incontrôlable. Alors que l’OMS estimait le nombre de cas à 300 000 dans six mois, ce chiffre pourrait être atteint dans quelques semaines seulement.

La bactérie Vibrio cholerae est présente dans l’eau, elle atteint les intestins et provoque des diarrhées aiguës. En l’absence de traitement, elle peut tuer en quelques heures. Les enfants sont les plus vulnérables. Le choléra est un fléau pour les pays déstabilisés par la guerre, où il profite du chaos et de l’absence d’infrastructures pour se propager.

"Zones à risque typiques"

Chaque année à travers le monde, jusqu’à quatre millions de personnes sont infectées et 140 000 décès sont dus à la maladie, selon des estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Les pays pauvres, frappés par les conflits et les catastrophes, sont les plus durement touchés. La Syrie en a fait la douloureuse expérience, alors que se déclarait sur son sol en octobre 2015 une épidémie particulièrement malvenue.

Les épidémies se déclarent notamment dans « les zones à risque typiques » - bidonvilles périurbains, qui ne disposent d’aucune infrastructure de base, comme des sanitaires, ou camps de réfugiés, dans lesquels les besoins minimums en eau potable et en assainissement ne sont pas assurés.

"Absence d'équité" 

Les crises humanitaires, qui ont notamment pour conséquence l’interruption des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et les déplacements de populations dans des camps mal équipés et surpeuplés, peuvent augmenter le risque de transmission du choléra, si jamais le bacille est présent ou s’il est introduit. « Il n’y a jamais eu d’épidémie à partir de cadavres de personnes non infectées », écrit l’agence.

La maladie est par ailleurs « un indicateur de l’absence d’équité et de l’insuffisance du développement social », souligne l’OMS sur son site. « Sur le long terme, la solution pour endiguer le choléra (qui sera bénéfique pour toutes les maladies transmises par voie féco-orale) réside dans le développement économique et l’accès universel à l’eau potable et à des services d’assainissement », précise l’agence onusienne.

Mais la plupart de ces interventions nécessitent des investissements importants, sur le long terme, et s’accompagnent de coûts de maintenance élevés. En période d’instabilité politique ou économique, ces efforts financiers sont particulièrement difficiles à déployer. Les pays les moins développés peinent à les pérenniser, alors qu’ils enregistrent les besoins les plus urgents.

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Choléra : pourquoi la maladie fait peur
Epidémie au Yémen

Choléra : pourquoi la maladie fait peur

par Ambre Amias
L’épidémie au Yémen est caractéristique d’une maladie qui frappe les pays pauvres ou en proie à des guerres et des catastrophes.
Choléra : pourquoi la maladie fait peur
Hani Mohammed/AP/SIPA
Publié le 10.06.2017 à 12h03
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Il frappe le Yémen de plein fouet. Le choléra a déjà fait 789 victimes mortelles et infecté 100 000 personnes dans ce pays rongé par la guerre. L’épidémie déclarée fin avril se propage à une vitesse fulgurante, incontrôlable. Alors que l’OMS estimait le nombre de cas à 300 000 dans six mois, ce chiffre pourrait être atteint dans quelques semaines seulement.

La bactérie Vibrio cholerae est présente dans l’eau, elle atteint les intestins et provoque des diarrhées aiguës. En l’absence de traitement, elle peut tuer en quelques heures. Les enfants sont les plus vulnérables. Le choléra est un fléau pour les pays déstabilisés par la guerre, où il profite du chaos et de l’absence d’infrastructures pour se propager.

"Zones à risque typiques"

Chaque année à travers le monde, jusqu’à quatre millions de personnes sont infectées et 140 000 décès sont dus à la maladie, selon des estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Les pays pauvres, frappés par les conflits et les catastrophes, sont les plus durement touchés. La Syrie en a fait la douloureuse expérience, alors que se déclarait sur son sol en octobre 2015 une épidémie particulièrement malvenue.

Les épidémies se déclarent notamment dans « les zones à risque typiques » - bidonvilles périurbains, qui ne disposent d’aucune infrastructure de base, comme des sanitaires, ou camps de réfugiés, dans lesquels les besoins minimums en eau potable et en assainissement ne sont pas assurés.

"Absence d'équité" 

Les crises humanitaires, qui ont notamment pour conséquence l’interruption des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et les déplacements de populations dans des camps mal équipés et surpeuplés, peuvent augmenter le risque de transmission du choléra, si jamais le bacille est présent ou s’il est introduit. « Il n’y a jamais eu d’épidémie à partir de cadavres de personnes non infectées », écrit l’agence.

La maladie est par ailleurs « un indicateur de l’absence d’équité et de l’insuffisance du développement social », souligne l’OMS sur son site. « Sur le long terme, la solution pour endiguer le choléra (qui sera bénéfique pour toutes les maladies transmises par voie féco-orale) réside dans le développement économique et l’accès universel à l’eau potable et à des services d’assainissement », précise l’agence onusienne.

Mais la plupart de ces interventions nécessitent des investissements importants, sur le long terme, et s’accompagnent de coûts de maintenance élevés. En période d’instabilité politique ou économique, ces efforts financiers sont particulièrement difficiles à déployer. Les pays les moins développés peinent à les pérenniser, alors qu’ils enregistrent les besoins les plus urgents.

Vu Dans la presse

Epidémie au Yémen

Choléra : pourquoi la maladie fait peur

Par Ambre Amias
+A -A
10.06.2017 à 12h03
Hani Mohammed/AP/SIPA

Il frappe le Yémen de plein fouet. Le choléra a déjà fait 789 victimes mortelles et infecté 100 000 personnes dans ce pays rongé par la guerre. L’épidémie déclarée fin avril se propage à une vitesse fulgurante, incontrôlable. Alors que l’OMS estimait le nombre de cas à 300 000 dans six mois, ce chiffre pourrait être atteint dans quelques semaines seulement.

La bactérie Vibrio cholerae est présente dans l’eau, elle atteint les intestins et provoque des diarrhées aiguës. En l’absence de traitement, elle peut tuer en quelques heures. Les enfants sont les plus vulnérables. Le choléra est un fléau pour les pays déstabilisés par la guerre, où il profite du chaos et de l’absence d’infrastructures pour se propager.

"Zones à risque typiques"

Chaque année à travers le monde, jusqu’à quatre millions de personnes sont infectées et 140 000 décès sont dus à la maladie, selon des estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Les pays pauvres, frappés par les conflits et les catastrophes, sont les plus durement touchés. La Syrie en a fait la douloureuse expérience, alors que se déclarait sur son sol en octobre 2015 une épidémie particulièrement malvenue.

Les épidémies se déclarent notamment dans « les zones à risque typiques » - bidonvilles périurbains, qui ne disposent d’aucune infrastructure de base, comme des sanitaires, ou camps de réfugiés, dans lesquels les besoins minimums en eau potable et en assainissement ne sont pas assurés.

"Absence d'équité" 

Les crises humanitaires, qui ont notamment pour conséquence l’interruption des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et les déplacements de populations dans des camps mal équipés et surpeuplés, peuvent augmenter le risque de transmission du choléra, si jamais le bacille est présent ou s’il est introduit. « Il n’y a jamais eu d’épidémie à partir de cadavres de personnes non infectées », écrit l’agence.

La maladie est par ailleurs « un indicateur de l’absence d’équité et de l’insuffisance du développement social », souligne l’OMS sur son site. « Sur le long terme, la solution pour endiguer le choléra (qui sera bénéfique pour toutes les maladies transmises par voie féco-orale) réside dans le développement économique et l’accès universel à l’eau potable et à des services d’assainissement », précise l’agence onusienne.

Mais la plupart de ces interventions nécessitent des investissements importants, sur le long terme, et s’accompagnent de coûts de maintenance élevés. En période d’instabilité politique ou économique, ces efforts financiers sont particulièrement difficiles à déployer. Les pays les moins développés peinent à les pérenniser, alors qu’ils enregistrent les besoins les plus urgents.

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