Se connecter | S'inscrire
  • ACCUEIL
  • ACTU MÉDICALE
  • Fréquence Médicale TV
    • La médecine au féminin
    • Les mercredis de la pratique
    • LES JEUDIS DE LA FORMATION
    • LES JEUDIS DES PROFESSIONS SANTÉ
    • Univers médecins
  • CONGRÈS
  • SPÉCIALITÉS
    • Addictologie
    • Allergologie
    • Cardiologie
    • Chirurgie
    • Dentaire
    • Dermatologie
    • Diabétologie
    • Endocrinologie
    • Gastroentérologie
    • Gynéco-obstétrique
    • Hématologie
    • Infectiologie
    • Médecine Générale
    • Néphrologie
    • Neurologie
    • Nutrition
    • Oncologie
    • Ophtalmologie
    • Pédiatrie
    • Phlébologie
    • Pneumologie
    • Psychiatrie
    • Rhumatologie - Orthopédie
    • Sexologie
    • Urologie
  • PARTENARIATS
    • Opéra
  • vos patients en parlent
ACCUEIL
PARTENARIATS
Opéra
L'ACTU MÉDICALE
LES JEUDIS DE LA FORMATION
CONGRÈS
LES SPÉCIALITÉS
vos patients en parlent
CHARTE ÉDITORIALE
CONDITIONS D'UTILISATION
Rechercher
édition du Samedi 23 Février 2019
Vos Patients
EN PARLENT
ACCUEIL
>
vos patients en parlent
>
Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits
Lancement d'une expertise

Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits

par Ambre Amias
La justice va lancer une expertise médico-judiciaire pour étudier le lien entre l’implant contraceptif Essure et la survenue de pathologies.
Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits
alancrosthwaite/epictura

Première victoire pour les trois plaignantes, même si le dossier ne fait que s’ouvrir. Le tribunal de Bobigny a donné ce vendredi son feu vert aux demandes d’expertise formulées par trois femmes porteuses ou anciennes porteuses de l’implant de stérilisation Essure, auquel elles imputent de lourdes pathologies.

C’est l’avocat des trois femmes, Charles Joseph-Oudin, qui a annoncé l’information à l’AFP. Le juge a écarté la prescription des faits invoquée par le laboratoire Bayer. Il a par aailleurs missionné un expert médico-judiciaire, spécialisé en médecine interne, chargé de rendre son rapport avant le 20 février 2018, précise Le Monde.

3000 euros l'expertise

Essure est un petit implant métallique en forme de ressort inséré dans les trompes. Il provoque une cicatrisation qui les obstrue, afin d’obtenir une stérilisation définitive. Racheté en 2013 par le laboratoire allemand Bayer, le dispositif médical est placé sous surveillance renforcée dans plusieurs pays, dont les États-Unis et la France depuis 2015, en raison de la recrudescence d’effets indésirables.

Le juge du tribunal de Bobigny, saisi en référé (procédure d’urgence), a estimé que l’expertise sollicitée était « utile ». Toutefois, il a refusé d’imputer au laboratoire la charge financière des expertises. Les frais, de 3000 euros, sont à la charge exclusive des demandeuses. Cette expertise vise à établir ou non un lien de causalité entre le dispositif et les troubles dont elles sont atteintes.

Compte tenu de ce montant élevé, seules deux femmes pourront bénéficier de cette expertise, a déploré leur avocat. « Le principe d’accessibilité au juge commande que, dans le dossier de santé publique, les laboratoires participent à la manifestation de la vérité », plaide l’avocat, auquel 400 plaignantes ont confié leur dossier. Selon l’ordonnance du tribunal, le laboratoire avait demandé que cette demande d’expertise soit rejetée.

1087 femmes touchées 

Selon l’ANSM (agence du médicament), 1 087 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et début février 2017 - fatigue anormale, troubles musculaires, articulaires mais aussi pulmonaires et gynécologiques.

Depuis 2001, environ un million d’unités du dispositif médical Essure ont été vendues dans le monde, dont 240 000 en France, selon le laboratoire Bayer.

Vos Patients
EN PARLENT
ACCUEIL
>
vos patients en parlent
>
Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits
Lancement d'une expertise

Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits

par Ambre Amias
La justice va lancer une expertise médico-judiciaire pour étudier le lien entre l’implant contraceptif Essure et la survenue de pathologies.
Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits
alancrosthwaite/epictura
Publié le 06.05.2017 à 13h05
A A

Première victoire pour les trois plaignantes, même si le dossier ne fait que s’ouvrir. Le tribunal de Bobigny a donné ce vendredi son feu vert aux demandes d’expertise formulées par trois femmes porteuses ou anciennes porteuses de l’implant de stérilisation Essure, auquel elles imputent de lourdes pathologies.

C’est l’avocat des trois femmes, Charles Joseph-Oudin, qui a annoncé l’information à l’AFP. Le juge a écarté la prescription des faits invoquée par le laboratoire Bayer. Il a par aailleurs missionné un expert médico-judiciaire, spécialisé en médecine interne, chargé de rendre son rapport avant le 20 février 2018, précise Le Monde.

3000 euros l'expertise

Essure est un petit implant métallique en forme de ressort inséré dans les trompes. Il provoque une cicatrisation qui les obstrue, afin d’obtenir une stérilisation définitive. Racheté en 2013 par le laboratoire allemand Bayer, le dispositif médical est placé sous surveillance renforcée dans plusieurs pays, dont les États-Unis et la France depuis 2015, en raison de la recrudescence d’effets indésirables.

Le juge du tribunal de Bobigny, saisi en référé (procédure d’urgence), a estimé que l’expertise sollicitée était « utile ». Toutefois, il a refusé d’imputer au laboratoire la charge financière des expertises. Les frais, de 3000 euros, sont à la charge exclusive des demandeuses. Cette expertise vise à établir ou non un lien de causalité entre le dispositif et les troubles dont elles sont atteintes.

Compte tenu de ce montant élevé, seules deux femmes pourront bénéficier de cette expertise, a déploré leur avocat. « Le principe d’accessibilité au juge commande que, dans le dossier de santé publique, les laboratoires participent à la manifestation de la vérité », plaide l’avocat, auquel 400 plaignantes ont confié leur dossier. Selon l’ordonnance du tribunal, le laboratoire avait demandé que cette demande d’expertise soit rejetée.

1087 femmes touchées 

Selon l’ANSM (agence du médicament), 1 087 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et début février 2017 - fatigue anormale, troubles musculaires, articulaires mais aussi pulmonaires et gynécologiques.

Depuis 2001, environ un million d’unités du dispositif médical Essure ont été vendues dans le monde, dont 240 000 en France, selon le laboratoire Bayer.

Vu Dans la presse

Lancement d'une expertise

Implants contraceptifs Essure : pas de prescription des faits

Par Ambre Amias
+A -A
06.05.2017 à 13h05
alancrosthwaite/epictura

Première victoire pour les trois plaignantes, même si le dossier ne fait que s’ouvrir. Le tribunal de Bobigny a donné ce vendredi son feu vert aux demandes d’expertise formulées par trois femmes porteuses ou anciennes porteuses de l’implant de stérilisation Essure, auquel elles imputent de lourdes pathologies.

C’est l’avocat des trois femmes, Charles Joseph-Oudin, qui a annoncé l’information à l’AFP. Le juge a écarté la prescription des faits invoquée par le laboratoire Bayer. Il a par aailleurs missionné un expert médico-judiciaire, spécialisé en médecine interne, chargé de rendre son rapport avant le 20 février 2018, précise Le Monde.

3000 euros l'expertise

Essure est un petit implant métallique en forme de ressort inséré dans les trompes. Il provoque une cicatrisation qui les obstrue, afin d’obtenir une stérilisation définitive. Racheté en 2013 par le laboratoire allemand Bayer, le dispositif médical est placé sous surveillance renforcée dans plusieurs pays, dont les États-Unis et la France depuis 2015, en raison de la recrudescence d’effets indésirables.

Le juge du tribunal de Bobigny, saisi en référé (procédure d’urgence), a estimé que l’expertise sollicitée était « utile ». Toutefois, il a refusé d’imputer au laboratoire la charge financière des expertises. Les frais, de 3000 euros, sont à la charge exclusive des demandeuses. Cette expertise vise à établir ou non un lien de causalité entre le dispositif et les troubles dont elles sont atteintes.

Compte tenu de ce montant élevé, seules deux femmes pourront bénéficier de cette expertise, a déploré leur avocat. « Le principe d’accessibilité au juge commande que, dans le dossier de santé publique, les laboratoires participent à la manifestation de la vérité », plaide l’avocat, auquel 400 plaignantes ont confié leur dossier. Selon l’ordonnance du tribunal, le laboratoire avait demandé que cette demande d’expertise soit rejetée.

1087 femmes touchées 

Selon l’ANSM (agence du médicament), 1 087 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et début février 2017 - fatigue anormale, troubles musculaires, articulaires mais aussi pulmonaires et gynécologiques.

Depuis 2001, environ un million d’unités du dispositif médical Essure ont été vendues dans le monde, dont 240 000 en France, selon le laboratoire Bayer.

nous vous recommandons
Partager

Envoyer à un ami

Votre Nom :
Votre Email :
Email de votre ami:
Nom de votre ami:
Laisser votre message:
Combien font 5 + 4 ? :


par spécialités

Cardiologie
Actu médicale
Jeudi 21.02.2019

HTA : 30 minutes de marche par jour font baisser la pression artérielle


Diabétologie
Actu médicale
Samedi 23.02.2019

Diabète de type 1 : les infections à entérovirus de l’enfance associées à l’auto-immunité


Pneumologie
Congrès
Mercredi 13.02.2019

CPLF 2019 : Temps Forts en pneumologie


Oncologie
Actu médicale
Vendredi 22.02.2019

Cancer du sein : l'hérédité reste fondamentale pour le dépistage


Hématologie
Actu médicale
Lundi 11.02.2019

Myélofibrose : une stimulation excessive des macrophages par la vitamine D


Rhumatologie
-
Orthopédie
Actu médicale
Vendredi 22.02.2019

Lombalgie : le diabète serait aussi un facteur de risque


Psychiatrie
Actu médicale
Samedi 23.02.2019

Dépression souriante : un masque qui cache un profond mal-être


Urologie
Actu médicale
Mardi 19.02.2019

Cancer de la prostate : intérêt d'un nouveau traitement dans les formes non-métastasées


Addictologie
Actu médicale
Vendredi 22.02.2019

Antalgiques : au moins 4 décès par semaine dus aux opioïdes en France


Nutrition
Actu médicale
Lundi 18.02.2019

Boissons light : elles sont associées à une augmentation du risque d'AVC


Pédiatrie
Actu médicale
Samedi 23.02.2019

Diabète de type 1 : les infections à entérovirus de l’enfance associées à l’auto-immunité


Dermatologie
Débat
Mardi 05.02.2019

Interview vidéo à l’ESMO 2019


Dentaire
Actu médicale
Mardi 29.01.2019

Fluor : comment réduire massivement le nombre de caries des enfants



médicaments

Remplir le champ de recherche
répertoire de l’ANSM

Suivez-nous
Suivez-nous
Qui sommes-nous    |     Mentions légales
Confirmation
Un e-mail automatique de confirmation vient d’être envoyé à l’adresse e-mail suivante :
maher.rakrouk@watozeur.com
L’adresse est incorrecte ? Corrigez-là en éditant votre profil dans la rubrique Mon Compte.
Si vous ne recevez pas d’ici quelques minutes notre e-mail de confirmation, merci de vérifier qu’il ne se trouve pas dans vos « spams » ou « courriers indésirables ».
Merci de votre intérêt pour notre site.